Métier de vétérinaire

.Qu’il soit des villes ou des champs, le vétérinaire s’occupe de la santé des animaux : soins, vaccins, opérations chirurgicales, prévention des maladies … Dans son cabinet en ville, ses « patients » sont avant tout des chiens et des chats mais aussi des rongeurs, des reptiles ou encore des oiseaux. A la campagne, il s’occupe aussi des animaux de la ferme (bovins, ovins, volailles….)

La majorité des 15 000 vétérinaires de France exercent en cabinet. Pour les aider dans leur tâche, un auxiliaire vétérinaire prend en charge une partie de la gestion administrative et commerciale du cabinet. Celui-ci peut également assister le vétérinaire lors des opérations.

.Les études pour devenir vétérinaire sont longues et peuvent être dures. Après le BAC scientifique il faut intégrer une classe préparatoire BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre) pour une durée de 2 ans. Il faut ensuite passer un concours pour pouvoir intégrer l’une des 4 écoles vétérinaires de France, à Toulouse, Lyon, Nantes ou Maisons-Alfort. Il faudra effectuer 5 ans dans cette école pour pouvoir ensuite pratiquer le métier de vétérinaire.

Une vétérinaire exerçant dans un cabinet vétérinaire de la région a bien voulu répondre à nos questions : elle parle de son activité et de son vécu :

.Faites-vous des déplacements en général ?
-On se déplace pour essentiellement voir des vaches, des chevaux, des chèvres, tous les animaux en élevage. On se déplace rarement pour les chats, les chiens, les furets : c’est plutôt les propriétaires qui se déplacent avec leurs animaux.

.Quels animaux voyez-vous le plus ?
-Ici les animaux qu’on voit le plus sont les vaches laitières, en particulier les races normandes, les prim’holstein, et il y a aussi les chiens et les chats que l’on voit beaucoup.

.Y a-t-il eu des animaux insolites ?
-Il y a eu des furets, des gerbilles, des serpents mais pas plus insolites que ça.

.Est-ce un métier difficile d’être vétérinaire ?
-Ce n’est pas ce qu’on appelle un métier difficile, c’est plutôt passionnant parce que tous les jours on voit des choses différentes. Après c’est difficile parce que l’on ne fait pas que soigner des animaux, c’est aussi une entreprise donc il faut gérer des salariés, les assistantes, et tout le fonctionnement économique de l’entreprise plus que soigner des animaux. Et souvent les gens ne voient que cette partie mais c’est toute une structure, donc c’est différent. C’est difficile mais sympa.

.Quelles sont les opérations les plus délicates ?
-Ca dépend de si on parle des chiens, des chats ou d’autres animaux mais il n’y a pas vraiment d’opérations délicates tant qu’on sait faire l’opération ou que l’on est capable de retrouver dans des livres des modes opératoires et de pouvoir faire toute les opérations possibles. Ici il y a toutes les opérations classiques comme faire une « ovario » (ovariectomie) sur une femelle, ou castrer un chien ou un chat, c’est ce que l’on fait presque tous les jours. Après, dans la semaine, on peut enlever la rate de certains animaux, cela s’appelle des splénectomies : c’est un peu plus délicat. Et après on peut réparer des fractures avec des broches, c’est des opérations qui durent plus longtemps et qui sont plus délicates.

.Faites-vous souvent des gardes de nuits ?
- Cela dépend du fonctionnement de la clinique, mais dans toutes les cliniques il faut que tous les soirs il y est un vétérinaire disponible. Il y a une garde de nuit qui commence à 19h et qui se termine à 7h et il y a aussi une garde du week-end qui commence le samedi à 19h et qui se termine le lundi à 8h.

.Les études sont-elles compliquées ?
-C’est compliqué et c’est long, la voie que tout le monde utilise généralement c’est après le BAC : il faut préparer un concours pour pouvoir entrer dans l’école donc c’est le plus compliqué parce qu’il y a 4 écoles en France et ça fait environ 500 élèves par an. Il y a une classe qui prépare le concours où c’est difficile et intensif.

. Qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce métier ?
-D’être dehors, moi j’aime bien les vaches et je voulais être vétérinaire pour travailler dehors et travailler avec les éleveurs. Ce que j’aimais, c’était la médecine mais je ne voulais pas faire médecin pour les hommes car cela ne me plaisait pas de pouvoir soigner quelqu’un qui me ressemble.

Cet article a été écrit par Adeline, Molly, Cheyenne et Justine, élèves de l’IDD journal.